lundi 1 avril 2019

Message du 28 juillet 1987


« Le désaveu des païens est le prélude à la lutte et à l’organisation des soldats de Dieu contre les forces de Satan. C’est l’un des principes fondamentaux du monothéisme. […]
Notre slogan « Ni Est ni Ouest » est le slogan fondamental de la révolution islamique dans le monde des affamés et des opprimés. Il situe la véritable politique non alignée des pays islamiques et des pays qui accepteront l'islam comme la seule école pour sauver l'humanité dans un proche avenir, avec l'aide de Dieu. Il n'y aura pas de déviation, même d’un iota, de cette politique. Les pays islamiques et le peuple musulman ne doivent dépendre ni de l'Ouest - de l'Amérique ou de l'Europe - ni de l'Est - de l'URSS.
Aujourd'hui, notre désaveu des païens est notre cri contre les injustices des oppresseurs et les pleurs d'une nation qui en a assez des agressions de l'Est et de l'Ouest, ce dernier dirigé par l'Amérique et ses laquais. [...]
Une fois de plus, je souligne le danger de répandre la cellule maligne et cancérigène du sionisme dans les pays islamiques. J'annonce mon soutien sans limite, ainsi que celui de la nation et du gouvernement de l'Iran, à toutes les luttes islamiques des nations islamiques et de l'héroïque jeunesse musulmane pour la libération de Jérusalem. [...]
Je prie pour le succès de tous les bien-aimés qui, usant de l’arme de la foi et du djihad, portent des coups à Israël et à ses intérêts. […]
Avec confiance, je dis que l’Islam éliminera l’un après l’autre tous les grands obstacles à l’intérieur comme à l’extérieur de ses frontières et fera la conquête des principaux bastions dans le monde. Ou nous connaîtrons tous la liberté, ou nous connaîtrons une liberté plus grande encore, qui est le martyre. »

L'Ayatollah Khomeini.

vendredi 31 août 2018

L'Opération "Vicaire"


L'auteur: Instituteur et homme politique français, Paul Rassinier (1906-1967) est engagé à l'extrême gauche, socialiste, communiste, puis il embrasse la voie du pacifisme dans les années trente. Il se décrit comme un ennemi du (des?) nationalisme, du militarisme, de l'esprit de classe, de parti et de caste. Athée, il ne considère pas le Pape comme étant "la plus haute instance morale de la Terre" et cependant, il s'intéresse avec honnêteté et justesse à défendre la véritable action de Pie XII  durant la Seconde Guerre Mondiale -et à le réhabiliter lui-, alors que sa mémoire est ternie par des pseudo artistes aux intérêts douteux. Pourquoi ? Puisqu'il déteste, d'après ses propres mots, le mensonge et qu'il est un défenseur de la paix.

L'œuvre: Elle est un réquisitoire de la pièce théâtrale Le Vicaire du protestant Rolf Hochluth, représentée dès 1963, avec la parution en même temps d’œuvres littéraires de Jacques Nobécourt et de Saul Friedländer, accusant le Pape Pie XII d'être complice, et d'avoir pris part active à l' "holocauste" (!). Dans le livre, toute l'évidence présentée -parmi de très nombreux documents d'ambassades et des nonciatures- prouve que non seulement cela est faux mais combien le Saint-Siège s'est empressé de faire parvenir ses plaintes au Reich. Ce qui ne cesse de l'étonner, et avec raison, c'est que ces gens-là aient attendu une vingtaine d'années pour se prononcer. L'opinion, avant cela était unanime, et reconnaissante envers l'action du Pape durant la guerre, lui qui avait fait "tout ce qui était en son pouvoir pour en limiter l'extension". Il fallait attendre que le Pape fût mort pour aller flétrir sa mémoire dans la presse et l'opinion mondaine, et cracher sur sa vénérable tombe. Les motivations de ces trois auteurs cachent les intérêts politiques de clique perverse (et très ingrate, à l'occasion), qui les a financés, pour préparer l'opinion à ce nouveau credo pour goyim et déclencher le cycle de la repentance et de l'autoflagellation de l'Église par l'église officielle, alors que le Concile Vatican II atteint son apogée. On le voit assez bien aux propos du dramaturge Hochluth, à la présen-tation de sa pièce qui, jouée d'abord à Bâle, à Londres, Paris, New York, le fut également à Tel-Aviv, avec les hourras frénétiques et enflammés du mouvement sioniste international:

"Je n'attaque pas le Pape ni en tant qu'homme ni en tant que Pape, mais parce qu'il était le REPRÉSENTANT DE NOTRE CULPABILITÉ À TOUS" (sic).

Alors que Pie XII s'en est tenu au devoir de sa Charge Apostolique, c'est-à-dire de dénoncer le mal, d'où qu'il vînt et quel qu'il fût -sa "paternité totale" l'y sommait, et il se consumait jour après jour pour faire que la guerre prît fin-, il doit désormais être considéré comme l'auteur de ce mal suprême. Mais fin de la SGM rime avec victoire des Alliés (ceux qui obéissent au collier d'Israël), création de l'ONU (nouvel ordre mondial), et donc, par une relecture biaisée de la part des ennemis de l'Église, le Pape aurait dû réduire sa paternité totale aux seuls juifs, particulariser l'action de son pontificat à l'anathème des régimes fascistes et d'encenser le modèle de la démocratie judéo-américaine. On notera que, paradoxalement, ces mêmes gens qui accusent Pie XII, sont exactement les mêmes qui ont toujours nié au Pape le droit de prendre part aux affaires temporelles. Et là, tout d'un coup, des années après, il aurait fallu que le Pape soit dans votre ligne, tout à gauche, obéissant au doigt et à l’œil à leurs consignes, qui par ailleurs ne se sont jamais distinguées pour mener aux projets les moins macabres. Mais, en 1945, même les groupuscules et les élites israélites le remerciaient d'avoir empêché des déportations. Puis, immédiatement après, ce fut la conversion du grand-rabbin de Rome, Zolli, qui prit le nom d'Eugène au baptême, en l'honneur de Sa Sainteté. S'il se trouve que Pie XII eût à défendre des juifs, c'est parce qu'il aurait défendu la vie de tout autre impie aussi bien que celle de ces gens-là, aussi mauvais qu'ils soient, et non parce que ce sont les juifs, avec qui l'Ancienne Alliance n'aurait pas été révoquée, hérésie moderniste, dogme de foi conciliaire et déclaration qui est une négation de la divinité de Jésus-Christ.

Rassinier analyse l'histoire avec une probité qui ne se dément pas. Et, malgré ses limitations, on peut le saluer d'avoir compris ce qu'un nombre hélas écrasant de catholiques n'aura jamais saisi. Citons un premier passage où il montre avoir décelé l'instauration de la religion maçonnique venue supplanter la Religion Catholique et tenir Sainte Église en otage, à travers notamment le recul progressif de celle-ci au plan temporel dans les sociétés, par l'avènement des faux principes de la révolution et des lumières lucifériennes du XVIII ème siècle.

"En France, où [l'anticléricalisme] fut le plus violent, de petites sectes essaient de le ressusciter. En vain: leurs armes les plus redoutables sont le petit tablier de cuir, l'équerre, le compas et le saucisson du vendredi saint. Il n'est pas vrai que le ridicule ne tue plus. Dans son principe pourtant, la séparation de l'Église et de l'État était une très bonne chose. Il fallait seulement qu'elle signifiât «une Église libre dans un État libre», selon la formule de Victor-Emmanuel II, une Église, en somme réduite à l'état de parti politique avec les mêmes droits que tous les autres. Or, au stade de l'application, elle signifia l'éviction de l'Église catholique au profit d'une autre dont la religion serait l'État, les instituteurs étant ses prêtres dans la communion du grand Architecte de l'Univers." (op. cit., pp. 215-216).

Deuxième succès, d'entrevoir déjà, à la publication de son livre en février 1965, la destruction de l'Église via l'infiltration de ses ennemis jurés au sein de celle-ci et du triomphe qu'ils obtinrent en célébrant le Concile Vatican II, dont les sessions n'arriveraient à terme que le 8 décembre de la même année. Il fallait parallèlement que l'anathème de déicide qui pesait sur eux soit levée et qu'en contrepartie, Pie XII fut tenu comme le bouc-émissaire des horreurs de la guerre et l'Église Catholique comme pour seule responsable de la disparition d'un nombre superlatif d'israélite, dogme sur lequel repose le monde moderne.

"À ce Mouvement sioniste international, l'annonce de la convocation du Concile par Jean XXIII ne pouvait manquer de suggérer qu'il avait là une occasion magnifique de faire lever officiellement cette accusation. D'autant que, le sort qui fut celui des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale du seul fait qu'ils étaient juifs, avait provoqué, dans le monde entier, une indignation générale qui, même si l'événement était dépouillé de toutes les exagérations qui l'ont démesurément grossi et ramené à ses justes proportions, n'en resterait pas moins justifiée et, par la sympathie non moins générale que ce sort leur valut, créé dans l'opinion, une atmosphère favorable à la révision de ce jugement d'anathème." (p. 220-21).